Méandres
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Chapitre 1
 

8711 avant Jésus de Nazareth.

 

Amos repoussa Vima. Ce n’était ni l’endroit ni le moment, Armella pouvait surgir à tout instant. Machinalement il jeta un regard vers la porte donnant sur la coursive du patrouilleur ; elle était bien fermée.
— Qu’est-ce qui te prend ? s’étonna la femme.
Elle devait avoir la trentaine. Pas vraiment belle. Plutôt masculine malgré sa tenue sexy composée d’un ensemble débardeur, mini jupe et bottes montant à mi-mollet. Le tout dans un rouge sang agressif sur une peau bronzée. Ses cheveux rouges tirés en arrière par une queue de cheval lui donnaient un  visage grossier. Amos se demanda pourquoi il était avec elle. Armella était mille fois mieux. Encore une fois le piquant de la situation l’avait piégé. Un jour il aurait des problèmes.
— Tu vas me faire avoir des ennuis, bougonna-il. Elle pourrait nous surprendre.
Amos avait des cheveux bruns mi-longs encadrant un  visage fin et un regard bleu acier lui donnant une sorte de sensualité féline. De plus, sa combinaison collante d’un blanc lumineux barrée par un large ceinturon mettait en valeur une silhouette sportive. Le couple était dans la cabine de la comandress dont il était l’amant et qui dans l’instant devait être avec les autres femmes dans le poste de pilotage à guetter le gibier.
— J’aime le danger, fit Vima en se collant de nouveau sur lui. Ca m’excite.
Vima l’avait plaqué sur une des cloisons de la cabine composée d’un bureau en alliage anodisé soudé au sol et de deux fauteuils eux aussi immobilisés sur la surface métallique. Parallèlement au bureau il y avait une couchette pour les missions longues. La jeune femme caressait Amos avec une sorte de frénésie gourmande pendant que sur un écran mural d’un mètre de diagonal un paysage désertique venait de succéder à une plaine verdoyante. Le blodeur patrouilleur sur lequel ils étaient embarqués venait de s’engager au-dessus du désert de Libiaz. D’un geste preste elle lui dégrafa le haut de sa combinaison et colla sa bouche sur la peau offerte ce qui eut dont de faire monter l’excitation d’Amos. Il était partagé entre la crainte de voir surgir Armella et le piquant de la situation. Amos hésitait entre laisser faire et tout stopper. Avant qu’il n’ait pu se décider elle lui avait dégrafé le ceinturon. D’un geste rapide elle écarta les scratch de la combinaison placés à hauteur de la poitrine et baissa rapidement le vêtement d’une seule pièce sous lequel il était totalement nu. D’un geste ferme elle lui empoigna le sexe tout en l’embrassant à pleine bouche puis le tira vers la couchette où ils basculèrent.